jeudi 23 avril 2009

Mouvement littéraire.

« La poésie, c’est ce qu’on rêve, ce qu’on imagine, ce
qu’on désire et ce qui arrive souvent. (…) La poésie,
c’est un des plus vrais, un des plus subtils surnoms
de la vie.
»

Jacques Prévert
Jacques Prévert a tout d’abord appartenu au mouvement surréaliste.
Créé en 1924 par André Breton, le surréalisme est un mouvement littéraire et artistique né en France à la suite de la Première Guerre mondiale. Il est dans la continuité du mouvement Dada (un mouvement antibourgeois, antinationaliste et provocateur). Le but du surréalisme est de créer une écriture plus spontannée dans laquelle on ne se plie pas aux règles formelles et esthétiques de l’époque, ils veulent faire place à la création sans contrainte. Pour André Breton, leur chef de file, le surréalisme est une recherche d'union entre le réel et l'imaginaire.
Jacques Prévert fera partie de ce mouvement littéraire de 1925 à 1929. Mais ce dernier est trop indépendant d'esprit pour faire partie d'un mouvement littéraire bien fixe. De plus, il supporte mal les exigences d’André Breton.
Il choisit alors de faire dans la simplicité et de prendre des thèmes de la vie quotidienne. Il s'intéresse à des thèmes qui étaient jusqu'ici considérés comme antipoétique (par exemple, le thème du travail, l’école).
Même s’il a peu écrit pendant sa période avec les surréalistes, ces années passées auprès d'eux, ont été pour lui une période de gestation. Et elle lui ont enfin permis d'être "lui-même". Malgré sa rupture avec Breton et ses amis, Prévert restera tout de même marqué par le surréalisme et il pense même que rêve et folie peuvent conduire à une toute autre réalité. Il aime aussi mêler le réel et le surréel : il introduit des éléments oniriques, fantastiques ou merveilleux dans un monde des plus réaliste ou bien il suffit de quelques métaphores pour que le lecteur tombe dans un monde surréel.
Prévert créé un style qui lui est propre où il mêle l’humour, la simplicité, le merveilleux ou le fantastique. Il aime beaucoup jouer avec les mots, il se détache de tout mouvement littéraire précis.